FAQ : Questions/Réponses -
Jeu Responsable

Cette question révèle tout simplement une « fausse croyance ».

En effet, les jeux de la Loterie Romande présents sur la Loterie électronique (ainsi que tous les autres jeux de loterie) suivent un plan des lots strict et contrôlé.

Ce n’est pas parce qu’il y a eu un gros lot sur un distributeur qu’il ne peut pas y en avoir d’autres.

Et chaque jour tout est différent.

Il est très difficile pour une personne dépendante du jeu de résoudre ses problèmes sans aide extérieure.

Encouragez-la à obtenir de l’aide, que ce soit en appelant le 0800 801 381 (numéro gratuit et anonyme) ou en lui remettant une brochure avec les adresses des centres de soins.

Ne la jugez pas, ne la sermonnez pas ! Cela ne servirait à rien. Aidez-la simplement à trouver l’aide appropriée. Dans la mesure du possible, il vaut mieux éviter de surveiller le joueur, ou de tenter de contrôler ses comportements. Même si cela part en général d’un bon sentiment, ces comportements ont plutôt pour effet de déresponsabiliser le joueur, ce qui ne favorise pas une remise en question. Une attitude plus constructive consiste à lui expliquer calmement les conséquences que son comportement de jeu a sur vous, et à le laisser face à la responsabilité de ses actes, pour autant que cela soit humainement possible.

Les jeux de hasard et d’argent de la Loterie Romande sont régis par des plans des lots stricts et contrôlés, qui sont à la disposition des joueurs (sur les distributeurs de Loterie électronique ou sur ce site Internet). Ensuite, tout est une question de hasard et/ou de chance.

Parfois on gagne et parfois on perd. On ne peut pas influer sur le hasard et encore moins sur la chance…

Il existe différentes théories à ce sujet, mais la tendance actuelle est de considérer que les causes du jeu excessif sont multiples et renvoient à des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.

L’apprentissage semble jouer un rôle important. Lorsqu’une personne joue et gagne, elle va apprendre que tel comportement (jouer) est suivi de telle conséquence positive (gagner de l’argent). Dans les jeux de hasard et d’argent, les gains sont occasionnels et non prédictibles. Les recherches en neurosciences ont confirmé que, confrontée à ce type de renforcement, une personne a tendance à poursuivre le comportement, même si les conséquences positives ne sont qu’occasionnelles. Dans le jeu, cela se traduit ainsi : le joueur va continuer à jouer dans l’espoir de gagner, malgré le fait que les pertes soient plus importantes que les gains ! Il est bien connu que beaucoup de personnes ayant développé un problème de jeu rapportent avoir gagné un gain important au début de leur « carrière » de joueur : tout se passe alors comme si cette expérience restait ancrée dans leur mémoire, nourrissant la croyance qu’ils pourront reproduire un tel gain.

Les fausses croyances sont également citées comme étant l’une des causes du jeu excessif. Le joueur excessif a des croyances inadaptées concernant le jeu, en particulier concernant la possibilité d’influencer positivement l’issue du jeu. Ces fausses croyances renforceraient l’espoir de gagner, et donc intensifieraient le comportement de jeu.

Il est important de se rappeler que, dans les jeux de hasard et d’argent, il n’y a pas de lien entre les différentes parties jouées, chacune est indépendante et il est impossible de prévoir l’issue du jeu en fonction de la connaissance des mises précédentes (il n’y a pas d’interdépendance entre les tours).

Une autre fausse croyance largement répandue parmi les joueurs excessifs est de croire que plus l’on joue, plus l’on a de chance de gagner, ou encore que si un gain a déjà eu lieu, il y a plus ou moins de probabilité d’obtenir un second gain. Ce qui est totalement faux.

Enfin, il semble que le jeu excessif puisse avoir une base biologique commune aux problèmes de dépendance, y compris le jeu excessif. Cela serait lié à ce que l’on appelle le « circuit de la récompense », qui correspond au circuit de la dopamine, soit un neurotransmetteur intervenant dans les mécanismes de récompense et de renforcement. Les personnes qui ont un problème de jeu présenteraient une dérégulation de ce circuit dopaminergique, provoquant une sensation de tension. Le jeu serait alors utilisé comme un moyen de réguler le niveau de dopamine, diminuant ainsi momentanément la tension.

(Source : www.sos-jeux.ch)

Selon diverses études, l’alcool serait propice au développement de problèmes de jeu. L’effet « désinhibant » de l’alcool ferait perdre la réalité au joueur et le pousserait ainsi à jouer au-delà de ses moyens.

Suivant les conseils des spécialistes, la Loterie Romande a décidé d’interdire toute consommation d’alcool durant le jeu. Il s’agit d’une mesure de prévention comme une autre, qui fait partie du programme Jeu Responsable et qui est affichée sur la charte Jeu Responsable, laquelle se trouve à proximité de tout distributeur de Loterie électronique.

Absolument pas ! Il arrive fréquemment (et c’est très agaçant pour le joueur qui joue depuis longtemps…) qu’une personne mette une pièce et, du premier coup, gagne un lot. Il s’agit uniquement d’une question de chance et/ou de hasard.

La Loterie Romande a décidé d’interdire à ses dépositaires et aux employés de ces derniers de jouer à la Loterie électronique dans leurs établissements.

Nous voulons éviter que les joueurs ne développent de fausses croyances du style « le dépositaire a gagné parce que le distributeur est truqué » ou parce que « les employés savent quand le billet va être gagnant », etc. Il s’agit donc uniquement d’une mesure de prévention parmi d’autres.

Le dépositaire et ses employés ont par contre tout à fait le droit de jouer sur un distributeur d’un autre point de vente !

A la Loterie Romande, le concept de Jeu Responsable désigne un programme développé en collaboration avec des spécialistes du jeu excessif dans le but de prévenir l’apparition des problèmes de dépendance au jeu et/ou d’en limiter les conséquences négatives.

Ce programme repose sur des bases scientifiques : les actions qu’il comprend sont analysées, contrôlées, modifiées ou remplacées selon les résultats d’expertises faites par les spécialistes dans ce domaine.